AD : Il faut que nous visions la professionnalisation de nos apprenants. Il faut faire de nos écoles des entreprises et de nos entreprises, des écoles. Cela doit passer par un renforcement du partenariat public-privé. Nous de vons former des cadres qui puissent jouer leur rôle d’acteurs du développement et non des cadres voués au chômage. Nous avons beaucoup formé pour le chômage. Il faut qu’on arrête cela…
AD: Aujourd’hui, j’ai un déficit de 5300 classes et de 11.000 enseignants. J’ai terminé l’année scolaire avec près 29.500 enseignants vacataires. La qualité de l’enseignement en souffre. Il faut aller alors vers la professionnalisation de ce corps. Le projet de budget pour lequel, nous demandons l’appui est plus de 52 milliards de francs Cfa dont plus de 44 milliards pour payer les fonctionnaires, les agents et les professeurs. On a pratiquement pas de marges pour les investissements.
FO: Que faites vous de votre part du PIP [NDLR: Programme d’Investissement Public financé par l’UE dans le cadre des accords ACP-UE]
FO: Mais en marge du budget de l’état, vous avez bien noué des partanariats pour accroitre la capacité d’enseignement…
AD: Oui! Mais nos partenaires n’ont pu tenir tous leurs engagements. Ils ont arrêté le financement. Nous n’avons bénéficié que de 211 modules de quatre salles de classes, soit 844 salles de classes sur les 5.300 attendues. Nous voulions aussi poursuivre la gratuité de la scolarisation accordée aux jeunes filles de la classe de 6ème jusqu’en 3ème mais pour pouvoir poursuivre cela sans aide de nos partenaires, il nous faut environ un milliard neuf cent million de Francs Cfa.
AD: Assurément pas. Nous patiemment exliquer tout cela. Convaincre les députés de sanctuariser voire d’augmenter notre budget. Solliciter les partenaires, et nous même faire preuve de volontarisme. Vous devez quand-même savoir que l’espoir est permis.
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